Lorsque les belles journées reviennent, la période des courses et des trails bat son plein. Les risques de déshydratation sont donc plus importants et nombreux avec des conditions d’entraînements et de courses parfois difficiles. Vomissement, fièvre ou encore perte de connaissance sont autant de symptômes provoqués par un coup de chaleur d’exercice. Mais alors, comment faire la différence entre un « simple » coup de chaleur et un coup de chaleur d’exercice ? Et surtout, comment les éviter ? Voici nos conseils :

Quelle est la différence entre un coup de chaleur et un coup de chaleur d’exercice ?

Le coup de chaleur classique est causé par une vague de forte chaleur et non par un effort physique. Il touche davantage les personnes âgées et les jeunes enfants qui ont du mal à s’hydrater. Le coup de chaleur d’exercice, au contraire, est bien dû à une activité physique trop intense ou prolongée. Des facteurs externes aggravent également la situation comme de fortes températures et le manque d’air… Le corps est alors en hyperthermie (39°C).

Les facteurs supplémentaires qui peuvent provoquer un coup de chaleur d’exercice sont : mauvaise hydratation avant et pendant l’épreuve, stress, prise de médicaments, vêtements non adaptés, manque d’entraînement, effort aux heures les plus chaudes ou encore mauvaise acclimatation…

Comment reconnaître un coup de chaleur ?

Certains signes avant-coureur permettent de prévenir un coup de chaleur d’exercice. Mais attention toutefois, si vous souffrez de ce mal et qu’il est bien avancé, il y a peu de chance pour que vous vous en rendiez vraiment compte. Le coup de chaleur d’exercice provoque en effet une altération de la connaissance et des troubles du comportement. Ainsi, votre démarche sera incertaine, vous aurez une grande perte d’énergie, vous manquerez de lucidité et vous ressentirez une soif importante accompagnée de nausées et vomissements.

Que faire si je souffre d’un coup de chaleur d’exercice ?

Si vous souffrez d’un coup de chaud, ou que vous voyez quelqu’un en souffrir, il est impératif de prévenir les secours le plus vite possible.

La première action est en effet de refroidir le corps. Les médicaments contre la fièvre sont inefficaces voir extrêmement dangereux.

Il est primordial de laisser les professionnels prendre en charge la personne qui souffre afin d’éviter rapidement une dégradation de la santé : inhalation, convulsions, choc hypovolémique, œdème cérébral, état de choc hyperkinétique (première étape du choc septique), CIVD (syndrome hémorragique), insuffisance hépatique ou encore insuffisance rénale.

Comment l’éviter ?

Entraînez vous progressivement pour favoriser l’acclimatation de votre corps.

La préparation de son premier trail, avec des températures importantes, doit se faire lentement.

Privilégiez les heures fraîches pour effectuer vos entraînements et hydratez-vous suffisamment avant, pendant et après l’effort.

Enfin, choisissez des vêtements adaptés à la pratique et la saison : transpirant et clair, pour réfléchir la lumière.

Et surtout, munissez-vous de matériel d’hydratation.

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